Allan Kardec, de L’importance Qu’il Ali Été Druide

Allan Kardec, de L’importance Qu’il Ali Été Druide

« Aimez-vous, voilà le premier commandement »

(Les quatre principes druidiques sont:  aimer, créer, apprendre et enseigner)

« Instruisez-vous, voilà le second »

(L’esprit de vérité).

Le premier contact expérimental que M. Hippolyte, Léon, Denizard Rivail a eu avec les manifestations intelligentes intervint à Paris lors d’une séance au domicile de la famille Baudin. Ce fut aussi lors de cette même séance qu’il prit pour la première fois connaissance de l’une de ses incarnations antérieures : il avait été un druide de haut rang qui avait vécu en Gaule à l’époque de l’empereur Jules César, et portait alors le nom d’Allan Kardec.

C’était Zéphyr, un esprit familier des Baudin qui lui fit cette révélation lorsqu’il salua l’arrivée du professeur Rivail au sein de la séance, lui indiquant ensuite l’existence passée de l’éminent pédagogue.

Les druides étaient un mélange d’ecclésiastiques, d’enseignants et de philosophes du peuple celte, une ethnie qui s’est installé dans de nombreux endroits du continent européen. Les Romains avaient envahi la Gaule en 58 avant Jésus-Christ, et les Celtes étaient assimilés aux Gaulois. D’après Zéphyr, lui et M. Rivail avaient réincarnés au même endroit et à la même époque.

Le terme druide signifie « conscience du chêne », l’arbre sacré des Celtes. Les futurs druides, choisis parmi la classe aristocratique, étaient soumis, depuis l’enfance, à un apprentissage intense auprès des druides plus âgés.

L’action des druides n’était pas limitée à la religion, puisqu’ils cumulaient les fonctions de juges, d’enseignants, de médecins, de conseillers militaires et de gardiens de la culture celte. La fonction de druide n’était pas réservée au sexe masculin puisque des femmes druides existaient.

La langue, l’art et la religion formaient le lien entre les Celtes, et leur philosophie religieuse était très avancée, si on la compare à celle d’autres peuples contemporains.

Ils croyaient en une divinité unique, anthropomorphique, à la fois homme (Dieu ou ciel) et femme (déesse ou terre). Étant donné qu’ils refusaient tout temple, les cérémonies étaient réalisées à l’air libre, dans les champs et les forêts, sous les grands chênes.

En outre, ils croyaient en l’immortalité de l’âme, à la réincarnation, au libre arbitre, à la loi de cause à effet, à l’évolution spirituelle, à l’inexistence des peines éternelles, aux sphères spirituelles et à la protection des esprits supérieurs.

L’un des aspects moins reluisants de leur culture résidait dans le fait que les druides prohibaient toute parole écrite pour préserver l’histoire celte, craignant que des textes mis par écrit puissent tomber aux mains de leurs ennemis. C’est la raison pour laquelle toute leur connaissance était transmise oralement et qu’au fil des siècles beaucoup a été perdu.

Après la reddition de la Gaule, le druidisme est devenu une pratique fermée et ésotérique. Cela n’a toutefois pas empêché que nombre de druides puissent accepter les idées de Jésus de Nazareth, lorsque le christianisme primitif parvint jusqu’en Europe. L’hégémonie du catholicisme conduisit à la disparition progressive du druidisme.

Ce fut au travers de la loi naturelle de la réincarnation que toute cette connaissance qui avait été perdue pour toujours en vint à revivre au travers de la nouvelle doctrine : le spiritisme.

Ainsi, le druide Allan Kardec renaquit au XIXe siècle pour poursuivre son travail dans les domaines scientifique, philosophique et religieux. Le lieu choisi fut la ville de Lyon, en France, en l’an 1804 et son nouveau nom allait être Hippolyte, Léon, Denizard Rivail.

Si son incarnation en tant que druide fut importante pour la préparation et l’évolution de l’esprit désigné pour apporter la doctrine spirite à la connaissance humaine, il faut aussi convenir que ses autres incarnations ont aussi joué un rôle pour le préparer à la grandiose œuvre qui allait lui être confiée.

D’après les données en notre possession concernant l’esprit de celui que nous désignerons constamment du nom d’Allan Kardec désormais, eut au moins cinq réincarnations, à notre connaissance : la première en l’an 531 avant Jésus-Christ (24 siècles avant 1869) quelque part sur une planète de la constellation d’Orion ; la seconde autour de l’an 58 avant Jésus-Christ (elle eut lieu au cours de l’invasion de Jules César en Gaule), sous le nom d’Allan Kardec, un druide de haut rang ; la troisième autour de l’an 30 (et eu lieu dans la même période de temps où le ministère de Jésus s’initiait jusqu’à sa crucifixion) et portait le nom de Quirilius Cornelius, un centurion romain de Jérusalem en Palestine (aujourd’hui Israël) ; la quatrième réincarnation se déroula entre 1369 et 1415 (environ) sous le nom de Jan Huss, un philosophe et réformateur religieux de Bohème (aujourd’hui en République Tchèque) ; et enfin sa cinquième réincarnation intervint de 1804 à 1869 sous le nom du professeur Rivail, un pédagogue de Lyon en France.

Mais, pour la nouvelle doctrine, le spiritisme, en quoi cela fut-il important que lors de l’une de ces réincarnations M. Rivail ait pu être un druide de haut rang ?

La réponse nous est donnée dans diverses œuvres de la codification spirite et fut confirmée par des œuvres postérieures émanant d’autres bienfaiteurs spirituels. À titre d’exemple on peut lire les réponses aux questions 118 et 805 dans le Livre des Esprits, et aux questions 117 et 118 du Consolateur.

Il était très important pour la nouvelle doctrine que celui qui devait être chargé de la recevoir puisse posséder les connaissances nécessaires pour formuler les questions qui allaient former le corps doctrinal et, surtout, comprendre le contenu des réponses qui allaient lui être transmises par l’Esprit de Vérité. Des matières comme la philosophie, la pédagogie, la systématisation scientifique et le christianisme devaient nécessairement faire partie de la connaissance scientifique d’Allan Kardec. La pédagogie, une matière dont il était un professionnel éminent, fut d’une extrême importance au moment de compiler toutes les informations transmises par le plan spirituel. N’étant pas étranger aux influences de l’époque mais pour être une conjonction de normes et de règles, le Livre des Esprits fut systématisé selon la forme d’un code, de manière à en faciliter la consultation et l’étude des matières qu’il contenait.

Les connaissances auxquelles on a fait référence, font partie de la culture acquise par son esprit lorsqu’il était druide et lui ont permis la compréhension et l’appréhension d’autres matières qui jusque-là étaient presque complètement oubliées. D’ailleurs, les courants philosophiques et les religions en place ont complété le travail initié par Jules César, à savoir éteindre de la connaissance humaine les concepts d’un Dieu unique, de la réincarnation, de la pluralité des mondes et des existences, de l’immortalité de l’âme, de l’évolution de l’esprit, qui comme nous le savons, sont le noyau scientifique, philosophique et religieux de la doctrine spirite.

D’un autre côté, le monde occidental, influencé par la doctrine judéo-chrétienne dans sa forme ésotérique, qui a contribué de manière décisive à l’oubli de ce que l’existence présente n’est pas l’unique existence de l’esprit sur Terre, et qui était à cette époque-là complètement étranger à ces questions. Le christianisme primitif a été détourné par les divers conciles qui ont expurgé les Évangiles de tout ce qui avait trait à la réincarnation.

La doctrine spirite codifiée par Kardec jouera ainsi un rôle significatif dans la spiritualisation du monde occidental. En réalité, le spiritisme ne peut être considéré comme étant une doctrine hautement mystique et métaphysique mais, c’est une doctrine qui prétend ôter de l’être humain la croyance qu’il n’existerait qu’une seule vie matérielle, pour le conduire à la connaissance de la pluralité des existences, c’est-à-dire qu’elle enseigne une doctrine prônant la réincarnation.

Il incombe au spiritisme de rappeler cette connaissance au monde occidental, en ayant pour mission de révéler et de conduire les personnes à accepter cette vérité fondamentale au progrès de l’être humain, à savoir revenir à la notion d’ascension spirituelle.

C’est de cette brillante manière que Kardec, s’appuyant et suivant les directives des Esprits supérieurs, rend au christianisme ce qu’on lui avait ôté (la réincarnation, l’évolution spirituelle, la pluralité des existences), des concepts qui à ladite époque n’étaient prodigués que par certaines religions et systèmes philosophiques orientaux.

En 1857, le Livre des Esprits fut publié, et le professeur Rivail, en hommage à son passé de druide, et prétendant séparer son travail d’enseignant de celui d’auteur spirite, a préféré le signer de son ancien nom celte, à savoir Allan Kardec.

L’Esprit de Kardec/Rivail complétait une partie de sa tâche, et les grandes thèses druidiques ont resurgi au travers de la doctrine spirite, en France, sur le même sol celte.

Par écrit: Antonio Bento

Bibliographie:
À revelação dos druidos, Pub, Eur. Am., Lisboa 2000, Bouchet R. et C.
Livre des esprits, Allan Kardec
Œuvres posthumes, Allan Kardec
Qu’est-ce que le spiritisme, Allan Kardec
La revue spirite, Allan Kardec
Le consolateur, Francisco Candido Xavier
Allan Kardec, Zeus Wantuil

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